samedi 2 octobre 2010

momo (introduction)

    Qui est donc ce Joannes Chrysostomus Wolfgangus Théophilus? Par quel mystère reste-il si sujet à la dithyrambe et six pieds sous terre?

    -"O privilège du génie. Lorsqu'on vient d'entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore de lui." Sacha Guitry.
    -"Rien ne ressemble plus à du Mozart que du Ravel quand t'y connais zéro." Pilier de bar.
    -"Si Mo aurait pas été là pour inventer le hard baroque, on aurait devenu quoi?" ACDC

    Ça nous renseigne déjà un peu plus sur le personnage mais le simple fait de s'appeler Mozart ne saurait expliquer cette effervescence qu'on n'avait plus connu depuis l'invention du coca cola. Voilà une énigme sur laquelle il convient de se pencher, mais pas trop, car comme le démontre Rossini qui tourne dos et dont la passion ardente pour les amours interdites nous porte jusqu'aux tréfonds d'un érotisme torride des sens en émoi et moi et moi, dans deux œuvres méconnues : "Di tanti palpiti (les gays tripotent)" et Tantum ergo (les tantes griffent)", "e pericoloso sporgersi (in vestierum)". Penchons nous donc mais avec modération.

    Mozart est né en 1756 à Salzbourg, et, à moins d'être nul en géographie, ça ne le situe pas du tout à l'est d'Haydn. Autant dire que son romantisme n'est pas tombé dans l'oreille de Van Gogh. Malgré une naissance totalement dénuée d'intérêt, ses parents remarquent très vite chez WAM une énorme mémoire. Et des tics. Pardon, une énorme mémoire eidétique, qui ne sert à rien pour jouer de la musique, et une oreille absolue qui ne sert à rien pour devenir peintre.

Aucun commentaire: